La sexologie

La sexologie étudie la sexualité et les troubles et dysfonctionnements qui y sont associés. La sexologie a des composantes physiologiques, psychologiques, médicales, sociales et culturelles. Elle est interdisciplinaire.

Le sexologue

La grande majorité des sexologues sont avant tout des professionnels de la santé. Il n’y a pas de titre spécifique, pas de formation reconnue, mais, généralement, les psychologues et les médecins suivent une spécialisation en faculté de médecine.
Le sexologue aide à trouver les causes des troubles et des dysfonctionnements sexuels et peut également donner des conseils sur la sexualité. Les causes sont parfois multiples et peuvent avoir une composante organique et une composante psychologique.
Si le sexologue est un médecin, urologue ou gynécologue, il prend en charge les troubles et dysfonctionnements sexuels de nature organique. Lui seul peut examiner le patient, réaliser des interventions sexologiques et proposer des traitements médicamenteux.
Si le sexologue est un psychologue, il prend en charge les troubles et dysfonctionnements sexuels de nature psychogène par des thérapies sexologiques comme la sexoanalyse, la thérapie sexo-corporelle, la thérapie cognitivo-comportementale.

La thérapie sexologique cognitivo-comportementale

Cette thérapie s’insère dans une thérapie individuelle ou une thérapie de couple et reste d’approche cognitivo-comportementale. Les entretiens peuvent donc être individuel ou en couple.
Le symptôme sexuel est alors évaluer comme une stratégie de questionnement et d’analyse fonctionnelle comportementale sur deux axes :
– L’axe synchronique analyse les composantes cognitives, émotionnelles, comportementales et environnementales
– L’axe diachronique analyse les schémas comportementaux personnels et affectifs sous l’angle des situations déclenchant le symptôme sexuel.

Les troubles et les dysfonctionnements sexuels

La consultation en sexologie aborde toutes les questions générales sur la sexualité :
– peur d’entrer en contact avec l’autre
– problèmes d’image de soi liés à la maladie ou l’accident
– problèmes de genre ou d’orientation sexuelle
– comportements particuliers (addictions sexuelles et pensées obsessionnelles)
– traumatismes liés à la sexualité (avortement, viol, inceste, violence sexuelle)
– troubles du désir
– angoisse de pénétration
– désaccord sur la sexualité, conflits conjugaux, problèmes de communication